Glossaire


A B C D E F G H I J K L M N P R S T U V W X Y Z #

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 – A –

About
Extrémité de toute pièce en bois, en fer ou dans tout autre matériau.

Aération
Dispositif permettant le renouvellement d’ait d’une pièce ou d’une partie de logement. Le renouvellement d’air est nécessaire pour assurer le confort et la sécurité des occupants ainsi que le maintien en bon état de la construction.

Air neuf
Air extérieur introduit à l’intérieur des logements par des dispositifs adaptés tels que les entrées d’air, les fenêtres, etc.

Air vicié
Air pollué extrait du logement par des dispositifs adaptés tels que les sorties d’air, les fenêtres, etc.

Amiante
L’amiante (appellé également Asbeste) désigne les silicates fibreux naturels de calcium et de magnésium exploités en grande partie au Canada.
Il est incombustible, résiste aux hautes températures, aux substances chimiques agressives (acides et bases), aux micro organismes, à l’usure et à l’électricité. Il possède aussi les caractéristiques d’être léger et d’une grande flexibilité.
Pour les immeubles en copropriété dont le permis de construire a été délivré avant le 1er juillet 1997, le diagnostic amiante est obligatoire et porte sur les flocages, calorifugeages, faux-plafonds et autres matériaux contenant de l’amiante (dalle de sol), à l’intérieur comme à l’extérieur (bardages, conduits en toiture et façade par exmple). S’il révèle la présence d’amiante, il en précise la localisation et son état de conservation.

Anti graffiti
Les solutions anti graffiti permettent de supprimer le graffiti et limiter son apparition en traitant le support de manière à empêcher sa pénétration dans le support. Ces produits sont généralement incolore mais peuvent parfois changer légèrement l’aspect du support.

Anah
L’Anah est un établissement public d’État créé en 1971. Elle a pour mission de mettre en œuvre la politique nationale de développement et d’amélioration du parc de logements privés existants.
Pour atteindre cet objectif, elle encourage l’exécution de travaux en accordant des subventions aux propriétaires occupants, aux propriétaires bailleurs de logements locatifs et aux copropriétaires. Sa vocation sociale l’amène à se concentrer sur les publics les plus modestes. En 2010, l’Anah a adopté un nouveau régime d’aides. Il lui permet de recentrer ses interventions sur les enjeux sociaux qui caractérisent le mieux le parc privé aujourd’hui, avec trois axes prioritaires :

– La lutte contre l’habitat indigne et très dégradé ;
– Les propriétaires occupants les plus modestes, avec une intervention forte sur la lutte contre la précarité énergétique et la prise en compte des besoins d’adaptation liés à la perte d’autonomie;
– Le ciblage de l’aide aux propriétaires bailleurs sur les logements montrant un niveau de dégradation significatif.

Pour adapter au mieux ses aides aux situations locales, l’Anah est présente dans chaque département par le biais de sa délégation locale intégrée au sein de la Direction départementale des territoires (DDT). Elle se positionne comme un partenaire des collectivités territoriales, notamment dans le cadre d’opérations programmées.

Appel d’offres
Mise en concurrence de plusieurs entreprises

Architectonique
Concept architectural

Ardoise
Matériau de couverture résultant du fendage en feuillets minces de blocs de schistes ardoisiers exploités dans plusieurs région de France

Arêtier
Ligne saillante inclinée, formée par l’intersection latérale de deux versants de couverture

Armature
Ensemble de tiges et barres d’acier noyées dans la masse du béton « armé », en vu de lui communiquer une grande résistance à la traction et de lutter contre la fissuration

Ascenseur
Un ascenseur est un dispositif mobile ou semi-mobile assurant le déplacement des personnes (et des objets) en hauteur sur des niveaux définis(voir hors-structure) d’une construction.
Les dimensions, la construction et le contrôle en temps réel pendant l’usage des ascenseurs permettent l’accès sécurisé des personnes. L’ascenseur est installé la plupart du temps dans une cage d’ascenseur, une trémie verticale fermée (sorte de puits de la bâtisse) en général à l’intérieur de l’édifice.
Il peut aussi être construit sans cage fermée et être accessible en rebord de la dalle de chaque niveau pour des édifices ayant un noyau évidé de circulation centrale, sans séparation dans la vision des modes de déplacement verticaux, ou se situer en périphérie et même en façade sur l’extérieur avec une cage discernable. Le mouvement des cabines dans des cages en périphérie peut être vu parfois dans des cages transparentes.
Les ascenseurs visibles sont alors des éléments architecturaux identiques à ce que sont les escaliers architecturaux à volées visibles.
Des ascenseurs spéciaux pour personnes à mobilité réduite (en fauteuil roulant), dispositif à course verticale sans véritable cage permettent de parcourir les couloirs comportant des volées de marches sans rampes d’accès, voire d’accéder à un interniveau ou un autre niveau desservi par un escalier sans qu’il y ait d’autres ascenseurs disponibles. Un dispositif qui suit une rampe garde-corps d’escalier est un monte-escalier.

Aubier
Partie tendre du bois située entre l’écorce de l’arbre et le bois complètement formé

Audit global partagé
L’Audit global partagé est une méthodologie de mise en œuvre d’un audit global de l’immeuble, associant le plus possible de copropriétaires et bien entendu le conseil syndical. Il résulte du constat que sans cette implication, les copropriétés ne s’approprient pas les conclusions des audits et ceux-ci restent lettre morte. L’association Planète copropriété qui l’a mis au point avec l’ARC, développe aussi le cahier des charges à proposer aux auditeurs, et a entrepris de labelliser et former des « trinômes » architectes-bureaux d’études thermiques et planificateurs financier – le meilleur « mix » de compétences pour cette mission – à proposer aux copropriétés qui ne savent pas à priori à qui s’adresser…

Autoprotection
En matière d’étanchéité : protection mince réalisée en usine sur un matériau d’étanchéité en feuille.

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– B –

Badigeon
Mélange d’eau et de chaux utilisé en finition sur les façades. Les badigeons sont souvent colorés par des pigments ou des oxydes.

Balayage
Principe d’aération faisant transiter l’air des pièces les moins polluées, vers les pièces les plus polluées. Dans ce but les entrées d’air doivent être installées dans les pièces principales et les sorties d’air dans les pièces de service.

Bandeau
Bande horizontale en pierre, en plâtre ou en béton formant saillie sur une façade, généralement à la hauteur d’un plancher, pour empêcher la pluie de ruisseler et la faire s’égoutter.

Barreaudage
Ensemble des barreaux réunis par des traverses horizontales qui a pour but la protection des ouvertures contre les intrusions.

Béton
Roche artificielle composée de granulats et de sables agglomérés par un liant.

Bilan initial de copropriété (BIC)
Le BIC est un outil d’autoévaluation qui permet à un conseil syndical, aidé s’il y a lieu par son syndic ou une association, de se prendre en mains, faire le point des problèmes de sa copropriété (état de l’immeuble, situation financière, qualité de la gouvernance), et collecter les informations nécessaires à l’audit préalable à toute décision de travaux ultérieurs. C’est un outil fédérateur et « dynamiseur » permettant d’instaurer le climat de confiance nécessaire au passage à l’acte. Il doit aussi aider les éventuels accompagnateurs de la copropriété – espaces Info énergie (EIE), agences locales de l’énergie (ALE), associations Pact, etc. – à mieux la comprendre et à a conseiller plus utilement.

Bonde
Orifice en partie basse d’un appareil sanitaire, muni d’un clapet, d’un bouchon et d’un siphon par où s’écoule l’eau

Brisis
Versant inférieur d’un comble à la mansart. Le brisis est fortement incliné contrairement au terrasson.

Bullage
Défaut du subjectile se caractérisant par la présence de petites cavités ou de bulles

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– C –

Calcin
Couche de surface dure sur les pierres de taille constituée naturellement et protégeant le matériau

Calfeutrement
Garnissage de mortier ou de mastic souple, entre le dormant d’une fenêtre ou l’huisserie d’une porte, et la baie en maçonnerie qui reçoit cette menuiserie

Carnet d’entretien
Tout immeuble en copropriété possède un carnet d’entretien. Ce document répertorie un certain nombre informations techniques relatives à la maintenance et aux travaux effectués dans l’immeuble. Détenu et mis à jour par le syndic, il est tenu à la disposition de tout copropriétaire ou futur acquéreur qui en fait la demande.

Chaîne d’angle
Ouvrage de chaînage vertical situé à un angle de la façade

Chape
Surface en ciment ou en mortier établie sur une forme en béton, pour recevoir le revêtement de sol

Charges générales
Il s’agit d’une catégorie regroupant des charges de différentes natures.On peut regrouper ces charges de la façon suivante :

les dépenses relatives à la conservation de l’immeuble, c’est-à-dire celles concernant la réfection du gros oeuvre, des halls, couloirs, escaliers et locaux annexes, le maintien en état des réseaux de canalisation, etc. ;
les dépenses relatives à l’entretien, c’est-à-dire la rémunération du personnel chargé du nettoyage, l’achat des produits, les frais d’enlèvement des ordures ménagères, l’entretien des espaces verts, etc. ;
les frais d’administration de l’immeuble : la rémunération du syndic, les primes d’assurance, le salaire du gardien, les frais de fonctionnement du syndicat, les impôts et taxes concernant l’immeuble, etc.

Important : chaque copropriétaire est tenu de participer à ces charges. Un copropriétaire ne peut donc s’y soustraire sous prétexte, par exemple, que son lot est inoccupé, car la participation de chaque copropriétaire est calculée en fonction de la consistance, de la superficie et de la situation du lot qu’il possède, indépendamment de l’utilisation qu’il en fait.La répartition des charges générales se calcule en fonction de la quote-part que représente le lot de copropriété indiqué dans l’état descriptif de division, c’est-à-dire au prorata des tantièmes de copropriété de chaque copropriétaire. On ne tient pas compte de l’utilité des dépenses pour chaque lot.Exemple : Monsieur Duval possède un lot privatif auquel correspond une quote-part de parties communes fixée à 1.154/10.000. Les charges générales de l’exercice 2010 s’élèvent à 16.000 €. Sa participation aux charges générales sera de : (16.000 € x 1.154)/10.000 = 1.846,40 €

Chatière
Petite ouverture destinée à l’aération de la couverture

Chaudière à condensation
Chaudière qui récupère les calories contenues dans les produits de combustion, en condensant leur vapeur d’eau. Les températures de fumée se trouvent ainsi notablement abaissées, ce qui conduit à un meilleur rendement.

Chaume
Bottes très sérées de roseau choisi ou de paille, posées dans le sens de la pente des toits et se recouvrant pour constituer une couverture

Chaux
Liant obtenu par calcination du calcaire. En fonction de la teneur en argile, la chaux sera plus ou moins aérienne (qui fait sa prise à l’air) ou hydraulique (qui fait sa prise à l’eau).

Chemin de fer
Brosse métallique utilisée pour le nettoyage des façades

Chéneau
Caniveau recueillant les eaux de pluie en bas d’une pente de toiture et les dirigeant vers le tuyau de descente

Chevron
Longue pièce de bois clouée sur les pannes de la charpente dans le sens de la pente du toit, tous les 40 cm environ, pour recevoir les petits bois de couverture : liteaux et voliges

Clapet anti-retour
Soupape montée dans une canalisation en vue d’empêcher l’eau de repartir en sens inverse

Claustra
Paroi très ajourée constituée généralement d’éléments en béton, en céramique ou en bois.

Cloison
Toute paroi verticale de distribution des locaux et de séparation verticale entre les volumes intérieurs d’un bâtiment, à l’exception des murs de refend.
La distinction avec le mur est essentielle : un mur est porteur, une cloison ne l’est pas.La cloison séparative est celle qui sépare deux logements contigus ou un logement et une circulation commune ; sa conception doit satisfaire à des exigences d’épaisseur et d’isolation acoustique.On distingue trois grandes catégories de cloisons :-les cloisons I?leines (pan de bois, galandage, blocs ou briques, carreaux de plâtre, béton cellulaire),-les cloisons sèches, en général à double peau, scellées et fixes,-les cloisons mobiles (amovibles, repliables, extensibles, etc…)Toute cloison est définie par son constituant principal, par son épaisseur, et par son élancement (rapport hauteur/épaisseur).Autres types de cloisons (cloison de doublage ou contre cloison, cloison placard).

Cloisonnage
Autrefois, cloison faite d’un pan de bois rempli de débris et plâtras légers pris entre deux lattis de bois, revêtus d’un enduit de plâtre. Aujourd’hui, synonyme de cloisonnement.

Cloisonnement
Construction des parois verticale dites de distribution, délimitant les locaux à l’intérieur d’un logement ou d’un bâtiment Le cloisonnement de sécurité est la division d’un bâtiment en compartiments, ensembles de locaux isolés des autres par des parois coupe-feu.

Cloquage
Défaut d’un revêtement par appartition de déformations convexes (cloques) résultant de la poussée d’un gaz ou d’un liquide

Clos
Fermé, à l’abri des intempéries, des intrusions de personnes, etc.

Clos et couvert
Tout ce qui concerne la protection du bâtiment contre les intempéries (gros-oeuvre, couverture, fermeture extérieures, etc.)

Comble
Volume délimité par la charpente et la couverture, communément appellé grenier

Convecteur
Appareil de chauffage composé d’une gaine de tôle et de résistance électrique ou de tubes d’eau chaude. L’air froid entre en partie basse et sort en partie haute après élévation de sa température.

Corniche
Ouvrage en pierre, en plâgtre ou en béton formant saillie au sommet d’un mur

Costière
Relief solidaire de l’élément porteur constitué par un muret ou une tôle métallique situé le long d’un joint de gros-oeuvre ou le long d’une émergence.
Elle comporte dans sa partie supérieure un dispositif qui fait obstacle à l’eau de ruisselement et peut dans certains cas accueillir le relevé d’une étanchéité bitumineuse.

Couverture
La couverture d’un immeuble est soit composée d’une toiture-terrasse, soit d’une toiture en pente. Dans le premier cas, la terrasse est recouverte d’une étanchéité monocouche, bicouche ou multicouche. Lorsque la toiture est en pente, elle est constituée de tuiles, d’ardoises, de zinc, ou plus rarement de cuivre, de plomb, de bardeaux bitumineux, appelés également « shingles », voire aussi de bacs acier.

Les toitures-terrasses, recouvertes d’un système d’étanchéité, nécessitent en général plus d’attention qu’une couverture en tuiles, en ardoises, en zinc, en bac acier… que l’on a tendance à « oublier » durant de longues années, sauf à l’occasion de phénomènes météorologiques violents : tempêtes, grêle, chutes anormales de neige, etc.

De fait, la plupart des matériaux utilisés pour recouvrir les toitures en pente sont très durables. Le choix d’un produit est d’abord lié aux habitudes de la région, au climat et à l’architecture locale. La pente de la couverture est également déterminante, chaque matériau étant soumis à une pente minimale.

Cette résistance au temps qui passe ne doit pas faire oublier un minimum d’entretien. Même en l’absence de tempêtes, les mousses, les accumulations de feuilles et de détritus dans les gouttières, les chéneaux, doivent faire l’objet d’une maintenance régulière, au minimum annuelle

Couvre-joint
Longue bande étroite en forme de U, abritant de la pluie les joints. Ils sont utilisés le plus souvent en façade et sur les couvertures en zinc.

Crapaudine
Petit panier en fil de fer galvanisé ou en cuivre placé dans la gouttière ou le chéneau, au départ de la descente pluviale pour retenir les détritus

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– D –

Dauphin
Partie basse d’une descente pluviale, souvent recourbée et en fonte pour éviter les chocs

Décapage
Elimination des anciens revêtements présents sur un subjectile avant réfection. Le décapage peut s’effectuer par voie physique, chimique, thermique, voire en couplant les moyens.

Déperdition thermique
La déperdition thermique est la perte de chaleur que subit un bâtiment par ses parois et ses échanges de fluide avec l’extérieur. Elle est d’autant plus significative que l’isolation thermique est faible.Les déperditions thermiques se produisent de trois façons :

– Les déperditions à travers les parois, dites surfaciques (env. 30% par le toit, 25% par les façades, 13% par les vitrages et 7% par le sol)
– Les déperditions par ponts thermiques (env. 5% par les planchers, jonctions de matériaux et défauts d’isolation)
– Les déperditions par renouvellement d’air (env. 20% par les conduits d’aération et de fumée)

Descente pluviale
Tuyau vertical ou incliné allant de la gouttière à un dauphin ou à un regard maçonné dans le sol

Diagnostic de Performance Energétique (DPE)
Diagnostic visant à positionner un bien immobilier en matière de consommation d’énergie primaire et d’émission de gaz à effet de serre.
Il précise notamment la consommation annuelle d’énergie primaire exprimée en kWh et en Euros (chauffage, refroidissement et eau chaude sanitaire), la consommation d’énergie primaire (kWh par m2 par an), la consommation en émission de gaz à effet de serre (Kg équivalent CO2 par m2 par an), le descriptif rapide du bâti et des équipements et enfin des propositions chiffrées d’amélioration.
Il est obligatoire depuis 2006 pour les lots individuels et depuis 2012 pour les copropriétés de moins de 50 lots équipées d’un chauffage collectif.

Dormant
Partie d’une fenêtre ou porte-fenêtre fixée à la maçonnerie. Il se compose de la pièce d’appui, des montants et de la traverse supérieure.

Double-flux
Système d’aération permettant de réchauffer l’air neuf introduit dans le logement en récupérant les calories dans l’air pollué extrait

Drain
Tuyau perforé ou tube poreux servant à recueillir et évacuer l’eau contenue dans le sol ou dans un mur

DTU (Documents techniques unifiés)
Recueil des règles de bonne pratique dans la construction édité par le CSTB

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– E –

Ebrasement ou ébrasures
Ces mots désignent d’abord l’évasement des tableaux intérieurs d’une ouverture, à partir des montants latéraux du bâti dormant. Par extension, ils désignent aussi d’une part chacun des tableaux intérieurs eux-mèmes, d’autre part le volume de base abcd délimité par ces tableaux biais, entre le plan vertical de la croisée ou de la porte et celui du nu du mur intérieur.Synonyme : embrasement (rare), embrasure (par déformation, car ce mot désigne plutôt l’évasement des tableaux extérieurs d’une baie).

Ecaillage
Décollement en petites pellicules (écailles) d’une ou plusieurs couches d’un revêtement

Embrasure
Vide aménagé dans une maçonnerie pour constituer une baie. Encadrement ouvrant vers l’extérieur d’une baie ou d’un jour, en particulier dans les ouvrages de fortification. Par déformation, désigne souvent l’ébrasement, volume des baies évasé vers l’intérieur, entre le plan de la menuiserie (croisée, porte) et le nu du parement intérieur du mur. Plusieurs ouvertures peuvent être groupées dans une même embrasure.

Efflorescence
Cristaux de sel se formant à la surface des murs humides, à l’endroit où l’eau s’évapore

Egout
Ligne basse d’un pan de couverture

Escalier
Ouvrage de circulation verticale composé d’une série de marches ou degrés de même hauteur permettant de monter ou de descendre d’un niveau à un autre.

Etanchéité
Les systèmes d’étanchéité sont majoritairement constitués de membranes bitumineuses, bicouche ou multicouches. Ces systèmes sont capables de durer de 10 à 20 ans, parfois plus, sans problèmes particuliers, du moins lorsqu’ils sont mis en œuvre dans les règles de l’art et régulièrement surveillés.

Les étanchéités monocouches font appel à des membranes PVC. Plus récentes et reconnues comme très résistantes, elles ont la réputation d’être très fiables, mais nécessitent à la pose une main-d’œuvre très qualifiée. Néanmoins, comme pour les étanchéités bitumineuses, une inspection régulière des points particuliers s’impose.Les terrasses végétalisées ont le vent en poupe. Cette technique consiste à recouvrir d’un substrat végétalisé un toit plat ou à faible pente.

Outre l’aspect esthétique, la végétalisation apporte une régulation thermique favorable au confort d’hiver comme au confort d’été, en particulier pour les appartements situés au dernier niveau.

Etat des risques d’accessibilité au plomb
Rapport final de l’inspection réalisée dans l’immeuble ou partie d’immeuble pour la recherche du plomb dans les revêtements et l’évaluation de leur état de conservation.
Pour plus d’informations, consultez notre chapitre sur l’état des risques d’accessibilité au plomb

Extraction mécanique
Dispositif assurant l’évacuation de l’air en créant mécaniquement une dépression dans la pièce ou le logement concerné. On distingue les extracteurs individuels installés à l’intérieur d’un conduit, sur une fenêtre ou encastrés dans un mur et les groupes d’extraction pour les évacuations multiples.

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– F –

Façade
Le mur de façade, appelé aussi simplement « façade », est un élément de construction vertical qui sépare l’intérieur d’un édifice de l’extérieur..
les façades maçonnées dites ‘lourdes’ : Elles se définissent comme des constructions formées de murs et baies (embrasures), y compris les éléments de remplissage (fenêtres et protections solaires exérieures, portes, etc.), hors-oeuvre (blacons, porche, auvents) et d’ornement (balustrade, etc.).
les façades dites ‘légères’: Elles se définissent comme des façades construites sur une ossature de bâtiment avec des matériaux de masse faible, industriels, par opposition à la construction traditionnnelle en maçonnerie ou en béton.

Faïençage
Craquelures superficielles de très faible ouverture (voisine de 0,1 mm) formant un réseau à mailles régulières comme celle d’une faïence

Faîtage
Ligne de partage des eaux, déterminées par l’intersection supérieure d’un pan de couverture avec le pan opposé

Farinage
Poudrage superficiel d’une peinture qui se désagrège

Feng shui
Le feng shui, issus de la philosophie taoiste, est un art de vivre qui trouve sa source dans l’observation précise de la nature.
En prenant en compte de nombreux facteurs psychologiques qui affectent le subconscient, il étudie les conséquences de l’environnement sur la vitalité, la créativité, l’énergie ou encore le comportement de l’individu.
Le feng shui enseigne comment harmoniser son environnement avec la nature, de façon à améliorer sa santé et son bien-être personnel.

Fissure
Défaut d’un subjectile se caractérisant par l’apparition d’ouvertures dont la largeur se situe entre 0,2 et 2 mm

Fixateur
Impression, en général solvantée, destinée à consolider le subjectile par pénétration

Fongicide
Substance destinée à détruire les champignons ou à éviter leur apparition

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– G –

Gaine
De façon générale, désigne toute enveloppe de section circulaire ou rectangulaire servant à la protection ou au passage d’un élément ou de plusieurs éléments groupés : canalisations, conducteurs électriques, conduit de vide-ordures, câbles de tension (béton précontraint), etc.

– gaine technique : galerie coffrée d’allure verticale (parfois horizontale), trop exiguë pour pouvoir y pénétrer, mais visitable (par des trappes de visite), dans laquelle sont regroupés et masqués à la vue des organes de distribution et d’évacuation des fluides, canalisations et colonnes d’alimentation, chutes, conducteurs électriques, câbles de télécommunication et d’antennes, etc. Synonyme: alvéole technique.

– gaine collectrice : par opposition au simple conduit de fumée, désigne un conduit d’allure verticale dans lequel débouchent les évacuations de produits de combustion de plusieurs foyers.

– gaine de ventilation, gaine d’aération, gaine de chauffage : conduits étanche ou circulent l’air insufflé ou extrait d’une ventilation mécanique, l’air chaud d’un calorifère, l’ai conditionné…

Galon
Armature destinée à renforcer localement un traitement de fissure

Garantie décennale
Garantie de reprise des malfaçons pendant 10 ans après la réception des travaux

Grès
Roche sédimentaire composée de grains de silice agglomérés par cémentation naturelle.

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– H –

Hourdis
Corps de remplissage en aggloméré ou en terre cuite posé entre les solives d’un plancher

Humidité ascensionnelle
Aussi appellée remontées capillaires.  Phénomène dû à la remontée d’eau dans les maçonneries au travers du réseau capillaire (canaux très fins).

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– I –

Impression
La couche d’impression est appliquée directement sur un subjectile absorbant

Isolation thermique par l’extérieur (ITE)
L’isolation thermique par l’extérieur autrement appellée ITE est une solution pour diminuer sensiblement les déperditions énergétiques des parois verticales dans le bâtiment. Elle consiste à isoler les façades et les murs pignons en les recouvrant d’un isolant thermique constitué le plus souvent de polystyrène, de laine de roche ou d’un enduit léger respirant.

Son principal atout est d’éviter les ponts thermiques notamment au droit des planchers, tableaux et voussures.
Si cette technique s’avère d’une grande efficacité pour l’isolation des bâtiments, elle s’avère également difficile et parfois impossible à mettre en place.
Il convient de prendre en compte, avant sa mise en oeuvre, un grand nombre de paramètres tels que le type de support (béton, pierre, brique, plâtre..), le type d’aération à l’intérieur des logements, la complexité de la façade, le type de fenêtres, les ponts thermiques existants, etc.

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– J –

Jet d’eau
Partie de la menuiserie destinée à protéger de la pluie le joint horizontal inférieur entre ouvrant et dormant

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– K –

(vide)

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– L –

Lambourde
Pièce de bois reposant le plus souvent sur les solives et sur laquelle est clouée le parquet

Lézarde
Ouverture linéaire de largeur supérieure à 2mm (synonyme = crevasse)

Ligne de bris
En couverture, ligne d’intersection formée par la rencontre du terrasson et du brisis

Liteau
Longue latte de bois, de section carrée ou rectangulaire, clouée sur les chevrons perpendiculairement à la pente, afin de recevoir les ergots de tuile, les crochets d’ardoise ou divers matériaux cloués ou agrafés

Lot de copropriété
La loi régit tout immeuble bâti ou groupe d’immeubles bâtis dont la propriété est répartie, entre plusieurs personnes, par lots comprenant chacun une partie privative et une quote-part de parties communes. (Article 1 de la Loi du 10 juillet 1965)

Lucarne
Construction recouvrant une baie ouverte. Le dessus est recouvert par un petit comble, les côtés formant les jouées.

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– M –

Maître d’oeuvre
Professionnel chargé de la conception et de la direction des travaux (le plus souvent un architecte)

Maître d’ouvrage
Le maître d’ouvrage est la personne physique ou morale pour le compte duquel sont réalisés les travaux.
Maître d’ouvrage délégué

Le mâitre d’ouvrage délégué (MOD) est mandaté par le maître d’ouvrage afin d’agir et de signer pour son compte.

Marche
Chacun des degrés, surface horizontale en gradin sur lesquelles le pied prend appui pour monter ou descendre un escalier. La marche se définit par son emmarchement, son giron, son pas et sa hauteur. Selon sa forme, la marche est dite droite ou carrée, si elle est rectangulaire; balancée ou dansante si ses deux extrémités ont des largeurs différentes; biaise si, sans être balancée, elle n’est pas perpendiculaire à ses limons. La première marche est dite marche de départ; celle du haut est la marche palière ou plaquette d’arrivée. La paroi verticale entre deux marches est la contremarche ou devant la marche. Une marche pleine ou marche monolithique, est celle qui comporte sa contremarche. L’extrémité la plus étroite d’une marche, au droit du noyau ou du limon, est le collet.

Marouflage
Enrobage d’une armature dans une couche de revêtement

Menuiseries extérieures
Ensemble des menuiseries servant à fermer un bâtiment (fenêtre, porte-fenêtre, baie vitrée, porte d’entrée, porte de service, etc.)

Menuiseries intérieures
Ensemble d’éléments permettant la répartition, l’aménagement et l’accessibilité des différentes pièces ou espaces intérieurs

Meulière
Pierre dure, caverneuse, légère et inaltérable, à base de silex ou de silicate de chaux, sans calcaire.

Microfissure
Ouverture linéaire de largeur inférieure à 0,2 mm

Mieux-disant
Entrepreneur qui offre des garanties de réalisation de bonne qualité sans nécessairement remettre le meilleur prix dans son devis lors d’un appel d’offre.

Modénature
Ensemble des profils et des moulures d’une façade

Moins-disant
Entrepreneur qui propose dans son devis le plus bas prix lors d’un appel d’offre

Mortier courant (GP)
Mortier d’enduit qui n’a pas de propriétés spécifiques et qui peut être conçu comme mortier de recette ou mortier performanciel

Mortier allégé (LW)
Mortier d’enduit performanciel dont la masse volumique durcie à l’état sec est inférieure à 1.300 kg/m3

Mortier d’enduit de parement (CR)
Mortier d’enduit performanciel spécialement coloré, utilisé pour la couche de finition décorative

Mortier d’enduit monocouche (OC)
Mortier performanciel appliqué en une seule couche (mais en une ou deux passes avec le même mortier), qui remplit les mêmes fonctions qu’un système d’enduit multicouches extérieur et qui est coloré

Mortier d’enduit d’assainissement (R)
Mortier performanciel utilisé pour la réalisation d’enduits sur maçonnerie humides contenant des sels solubles à l’eau. Il présente une porosité et perméabilité à la vapeur d’eau élevées et une absorption d’eau par capillarité réduite.

Mortier de réparation
Mortier performanciel dsestiné à la réparation, profilage du béton. Il peut être structurel (participer à la résistance de la paroi) ou non. Il est défini par la norme NF EN 1504-3.

Mur
Paroi d’allure verticale, relativement épaisse (par opposition à la cloison). Les murs désignent, le plus souvent, des parois porteuses : on distingue les murs de fondation ou de soubassement, les murs de façade (faces et pignons, aussi nommés murs de clôture, les murs de soutènement, et divers murs d’appui. Selon leur forme, leur composition ou leur disposition, on distingue :- Le mur d’allège, partie de mur de façade qui forme le support d’une croisée, entre le niveau du plancher et l’appui de la baie.

– Le mur aveugle, sans ouverture.
– Le mur bahut, muret bas servant de base à une colonnade ou à un rang de colonnettes (par exemple dans un cloître).
– Le mur banché, paroi verticale constituée de béton coulé entre deux branches de coffrage : synonyme : voile de béton (si ce mur est peu épais).
– Le mur de clôture qui, ne faisant pas partie d’un bâtiment, sert à délimiter et à protéger un fond contre les intrusions de l’extérieur.
– Le mur de décharge, mur dont la masse est soulagée par des arcades.
– Le mur dosseret ou mur de dossier, mur élevé au-dessus du niveau d’une toiture, et contre lequel sont adossés des conduits de cheminées.
– Le mur double, mur constitué de deux parois, séparées par un espace laissé vide (lame d’air) ou occupé partiellement par un isolant.
– Le mur d’échiffre, mur qui porte le limon d’un escalier.
– Le mur en élévation désigne tout mur de façade au-dessus des soubassements.
– Le mur d’enveloppe, mur de doublage d’un ouvrage clos (conduit de fumée, cuve…).
– Le mur gouttereau, qui porte un versant de toiture et son égout, vers lequel s’écoulent les eaux de pluie.
– Le mur mitoyen. qui appartient, par moitié dans son épaisseur, aux deux propriétaires des fonds contigus qu’il sépare.
– Le mur orbe, mur qui ne comporte aucune ouverture.
– Le mur pignon, mur fermant l’extrémité d’un bâtiment, mur qui n’est pas un long pan. Le mur de refend, mur porteur intérieur, en général perpendiculaire aux façades.
– Le mur de remplissage, paroi extérieure sans fonction porteuse, généralement en maçonnerie (briques, blocs de béton de granulats, torchis, etc.) rapportée entre les poteaux d’une ossature de béton ou entre les pièces d’ossature d’un pan de bois.
– Le mur rideau : paroi extérieure de façade, composée de panneaux préfabriqués légers rapportés et suspendus (d’où le nom de rideau) extérieurement à l’ossature d’une construction.
– Le mur sandwich, mur en général préfabriqué qui comporte, dans son épaisseur, une âme isolante enfermée entre deux parois porteuses.
– Le mur séparatif, mur qui sépare deux logements dans un même bâtinent; souvent c’est un mur de refend. Il doit assurer une bonne isolation phonique : la masse d’un mur séparatif à paroi simple doit être au minimum de 400kg/m2. Pour un mur séparatif à double paroi (avec interstice minimum de 1 cm), la masse de chaque paroi doit être au minimum de 200kg/m2 de part et d’autre de la coupure.
– Le mur de soutènement, dont la fonction consiste à contrebuter des terres en remblai, et à s’opposer à leur éboulement. Le mur comporte, à sa base, un soubassement en empattement.
– Le mur trombe (du nom de son inventeur), dispositif de chauffage solaire passif, constitué d’un épais mur de béton (environ 40 cm), établi derrière une grande surface vitrée, et peint en noir.
– Un contre-mur est un mur rapporté contre un autre, pour le consolider ou pour satisfaire à des contraintes légales : caves, fosses, cuves, etc. ne devant pas être limitées par le mur séparatif lui-même.
– Un gros mur désigne parfois un mur porteur massif.

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– N –

Noue
Ligne rentrante inclinée, formée par l’intersection latérale de deux pans de couverture. C’est avec l’égout, la ligne de couverture qui reçoit le plus d’eau.

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– O –

(vide)

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– P –

Pan de couverture
Versant de la couverture

Pare-vapeur
Ecran de protection contre la migration de la vapeur d’eau, placé sous l’isolation thermique

Parement
Partie visible d’un ouvrage

Partie commune

Article 3

Sont communes les parties des bâtiments et des terrains affectés à l’usage ou à l’utilité de tous les copropriétaires ou de plusieurs d’entre eux.
Dans le silence ou la contradiction des titres, sont réputés parties communes :

– le sol, les cours, les parcs et jardins, les voies d’accès ;- le gros œuvre des bâtiments, les éléments d’équipement commun. y compris les parties de canalisations y afférentes qui traversent des locaux privatifs;

– les coffres, gaines et têtes de cheminées ;

– les locaux de services communs ;

– les passages et corridors.

Sont réputés droits accessoires aux parties communes dans le silence ou la contradiction des titres:

– le droit de surélever un bâtiment affecté à l’usage commun ou comportant plusieurs locaux qui constituent des parties privatives différentes ou d’en affouiller le sol ;

– le droit d’édifier des bâtiments nouveaux dans des cours, parcs ou jardins constituant des parties communes;

– le droit d’affouiller de tels cours, parcs ou jardins;

– le droit de mitoyenneté afférent aux parties communes.(Loi du 10 juillet 1965)

Partie privative
Sont privatives les parties des bâtiments et des terrains réservés à l’usage exclusif d’un copropriétaire déterminé. Les parties privatives sont la propriété exclusive de chaque copropriétaire.(Article 2 de la Loi du 10 juillet 1965)

Passivation
Traitement d’une armature en acier, préalablement débarrassée de sa rouille, aux fins de résistance à la corrosion

Paumelle
Articulation d’un vantail

Pièce humide
Pièce comportant un point d’eau (cuisine, cabinet de toilette, salle de bain, WC, buanderie, etc.)

Pièce sèche
Pièce ne comportant pas de point d’eau (chambre, séjour, entrée, etc.)

Pierre vue
Se dit d’un enduit exécuté à fleur de parement des pierres

Planchers

Paroi horizontale composant le sol d’un étage.

De façon générale, ses éléments constitutifs sont :

– une ossature (poutres, poutrelles, solives), qui reporte vers les appuis (murs poteaux) le poids propre du plancher et les surcharges qu’il doit supporter sans fléchir, avec une marge de sécurité : cloisons, mobilier, équipements et occupants; la flèche admissible en charge est en général limité à l/300ème de la portée

– un remplissage entre ces éléments d’ossature, s’ils ne sont pas jointifs : entrevous, hourdis, voûtains.

– Un ouvrage plan qui forme le support du revêtement de sol : dalle de compression ou de répartition, chape de mortier de ciment, aire de plâtre, gîtage de lambourdes.

Selon leur conception. les planchers sont classés en :

– Planchers en bois ou planchers-bois. Ils sont en général composés d’une ossature de solives, bastaings ou madriers de section 6,5 x 17 cm ou 14 x 20 cm, établis parallèlement sur chant entre les appuis. Le plancher est dit soit à travure simple (solives parallèles sans appui intemlédiaire d’un mur à l’autre), soit à travure composée, c’est-à-dire recoupé par une ou plusieurs poutres intermédiaires, si la portée entre murs est supérieure à 5 mètres.

Des ouvrages particuliers (enchevêtrures) interrompent les travures à proximité des cheminées et conduits de fumée (garde au feu), au droit des ouvertures (linçoirs) et autour des trémies d’escaliers et trappes.
L’espacement entre les solives, autrefois en bois grossièrement équarri, était rarement supérieur à la largeur de ces solives (soit 0,12 à 0,20 mètre) : le solivage était dit « vide pour plein ».
Avec les bois usinés, l’espacement a été porté à 3,35 mètres, voire plus.
Les extrémités des solives sont soit posées sur des appuis saillants : corbeaux. sablières, lambourdes ou muraillères. L’assemblage d’une solive sur une poutre est un repos, soit simple, soit à encastrement entaillé, soit sur lambourde rapportée soutenue par des étriers.
Les assemblages entre solives et chevêtres sont en général à tenon et mortaise, confortés par un étrier double ou par un sabot.
Entre les solives, le mode de hourdage varie selon que la partie inférieure (retombée) des solives doit ou non rester apparente. Dans les planchers traditionnels, le chant supérieur des solives était soit couvert de bardeaux sur tasseaux servant de support à une aire en plâtre recevant les carrelages, soit garni d’un gîtage de lambourdes recevant un parquet.

– Planchers en béton : désigne tous types de planchers dont l’ossature rigide et porteuse est constituée de béton.

-.Planchers métalliques : de façon générale, ce sont les planchers dont l’ossature porteuse est faite de poutrelles, profilés, bacs ou platelages nervurés en acier.

– Planchers mixtes : ce terme recouvre divers systèmes dont la structure porteuse associe intimement deux matériaux, en particulier acier et béton ou acier et bois. Les procédés proposés sont nombreux.

– Planchers collaborants : on désigne par fois ainsi les planchers mixtes ou rapportés en consolidation de planchers anciens, si leur solidarisation est assurée par un ensemble de pattes d’ancrage coudées ou boulonnées sur les poutrelles ou solives.- Planchers surélevés : désignent de façon générique les planchers techniques sous forme de dalles ou dallettes amovibles, posées sur des plots réglables en hauteur fixés sur les dalles-support.
Le vide ainsi constitué entre les dalles et le support permet de faire courir des réseaux techniques (canalisations, liaisons d’ordinateur, alimentation électriques), qui restent ainsi facilement accessibles.

Platelage
Plancher formé de plaques de bois

Poinçon
Point de rencontre des arêtiers et souvent du faîtage. On désigne également ainsi le sommet d’un comble conique.

Pont thermique
Faiblesse au niveau de l’isolation qui crée un point froid sur la face interne du mur

Pontage
Pose d’un galon sur une fissure du subjectile

Porte anti-panique
Porte permettant l’évacuation libre, rapide et sans danger s’ouvrant par pesée sur une barre intérieure

Programme
Le programme est la transcription des besoins et des objectifs du maître d’ouvrage. En droit privé, l’architecte peut aider le maître d’ouvrage pour son élaboration. La démarche programmatique est essentielle pour la réussite et le bon déroulement d’une opération de construction.

Projet
Le projet apporte la réponse architecturale, technique et économique aux questions soulevées par le programme

Protection lourde dure
Protection rapportée sur une étanchéité à base de mortier ou béton coulé sur le chantier ou constitué d’éléments préfabriqués

Protection lourde meuble
Couche de gravillons étalée régulièrement à la surface d’une étanchéité de toiture-terrasse pour abriter celle-ci du rayonnement solaire, du choc thermique et de la détérioration éventuelle due à des passages occasionnels

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– Q –

Queue de vache
Saillie de la partie basse d’un pan de couverture, protégeant la façade du ruisselement de la pluie

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– R –

Radiateur
Appareil qui émet de la chaleur essentiellement par rayonnement

Ragréage
Finition par lissage d’un produit étalé sur la surface d’un sol pour accueillir un revêtement

Ravalement
On entend par ravalement de façades « toute opération qui a pour but de remettre les façades en bon état de propreté ».
Il faut entendre par façade d’immeuble la partie bâtie maçonnée ainsi que tout élément constitutif tels que les dispositifs de fermeture (menuiseries extérieures, châssis, volets, persiennes, rideaux métalliques, ferronneries, etc.), les modénatures (corniches, statues, frises décoratives, etc.) et les ouvrages divers de protection (garde-corps, barres d’appui, zingueries, etc.).
Les travaux concernent les façades donnant su­r rue comme sur cour, les murs aveugles ou encore les pignons.

Le ravalement comprend ainsi :
– le nettoyage, le rejointoiement, le changement de pierres dégradées et la réfection d’enduits,- le nettoyage des modénatures, ainsi que des ouvrages en relief (balcons, corniches, bandeaux, etc.),- la réfection, le remplacement, le nettoyage ou encore la remise en peinture des éléments de fermeture,- la réfection de la serrurerie et de la ferronnerie,- la réfection des éléments usagés assurant l’évacuation des eaux de pluie et des eaux usées ou la protection des saillies contre l’eau de ruissellement (zinc, cuivre, plomb) et la dépose des éléments parasites,- la dépose et la mise en conformité des éléments situés en façade tels que les réseaux de télécommunications, d’électricité et de gaz,- la réfection des devantures commerciales,- la réfection des héberges,- la réfection ou le remplacement des portes de soupiraux ou des grilles de ventilation usagées.
Réglementation :

Le ravalement est une mesure obligatoire prévue par le Code de la Construction et de l’Habitation : « les façades des immeubles doivent être constamment tenues en bon état de propreté. Les travaux nécessaires doivent être faits au moins une fois tous les dix ans sur l’injonction municipale qui est faite aux propriétaires ». Lorsque l’immeuble se trouve dans une Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager (ZPPAUP) ou une Aire de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine (AVAP), il convient de se référer aux recommandations techniques particulières (règlement de la ZPPAUP ou de l’AVAP) et aux prescriptions mentionnées dans l’autorisation d’urbanisme, qui peuvent avoir une incidence importante sur le coût des travaux.

Règlement sanitaire départemental
Texte départemental venant compléter et préciser les règles générales sur l’hygiène et la protection de la santé (L 1311-2 du code de la santé publique), visant notamment l’eau potable destinée à la consommation humaine, les déchets, le bruit, les maladies contagieuses, l’alimentation, les prescriptions concernant l’élevage et l’agriculture..
Un chapitre aborde plus spécifiquement l’usage des locaux d’habitation (l’entretien, l’utilisation); un autre chapitre concerne leur aménagement, édictant des règles générales d’habitabilité sur :
– les ouvertures, la ventilation, l’éclairement naturel, la superficie des pièces, la hauteur sous plafond, etc.
– l’évacuation des eaux pluviales et usées (conduits, branchements)
– les locaux sanitaires (entretien, propreté, cloisonnement)
– les ouvrages d’assainissement (règles de rejets, d’implantation)
– les installations d’électricité et de gaz, de chauffage, de cuisine et de production d’eau chaude (raccordement, ventilation)
– le bruit dans l’habitation : les travaux d’aménagement ne doivent pas avoir pour conséquence de diminuer les caractéristiques d’isolation acoustique du logement

Règlement Thermique (RT)
Suite au premier choc pétrolier de 1973 et l’augmentation du coût de l’énergie, une règlementation thermique est née visant à limiter la consommation énergétique dans les bâtiments neufs et existants sur les postes chauffage, refroidissement, ventilation, eau chaude sanitaire et éclairage. La dernière règlementation thermique est la RT 2012, qui sera remplacée par la RT 2020.

Robinet thermostatique
Robinet fermant l’arrivée d’eau chaude des convecteurs, radiateurs et appareils sanitaires lorsque la température désirée est atteinte

Rocaillage (ou rocaille)
Maçonnerie d’aspect rustique à caractère décoratif, dont le revêtement est réalisé essentiellement à base de fragments de meulière

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– S –

Sablon
Sable de carrière à granulométrie très fine, dit « sable à lapin »

Sapiteur
Homme de l’art (métreur, technicien de la construction…) qui aide un expert à réaliser un diagnostic technique.

Second œuvre
Ensemble des corps d’état complétant une construction : plomberie, électricité, carrelage, peinture, etc.

Servitude
Charge imposée à un immeuble, bâti ou non bâti, au profit d’un autre fonds appartenant à un propriétaire distinct. La propriété bénéficiaire est appelée « fonds dominant » et la propriété sur laquelle pèse la charge est dite « fonds servant ». Il existe plusieurs types de servitudes : les servitudes administratives et les servitudes d’ordre privé.

Servitude de passage
Droit de passage sur le fonds voisin. Un propriétaire dont le bien ne dispose d’aucun accès à la voie publique est en droit de réclamer à son voisin un passage suffisant, en contrepartie d’une indemnité proportionnelle aux dommages qu’il peut occasionner. (art. 673 du Code civil).

Silicate
Les peintures au silicate sont apparues dans les années 50 afin de recouvrir la pierre d’un revêtement dur sans nettoyage préalable. Aujourd’hui ces revêtements sont source de désordres car ils empêchent la respiration du mur. Le retrait du silicate est une opération délicate et coûteuse mais nécessaire pour le maintien en bon état des murs, la valorisation de ces derniers ainsi que l’économie à réaliser sur les prochains ravalements.

Siphon d’évacuation
Dispositif d’évacuation au sol ou sous un appareil sanitaire, comportant un U constamment rempli d’eau pour empêcher l’arrivée d’odeurs et de gaz polluants par la canalisation d’évacuation

Solin
Talus en mortier à la jonction de la couverture et d’un mur ou relief

Solive
Pièce de charpente qui constitue l’ossature d’un plancher et qui repose sur les murs

Subjectile
Surface sur laquelle est appliquée le revêtement

Substrat
Matériau sur lequel un revêtement est appliqué.

Superficie
Expression de la mesure de la surface d’un terrain; synonyme : aire, contenance. La superficie d’un terrain aux formes non géométriques se calcule en le décomposant en autant de formes géométriques simples qu’il est nécessaire, et en faisant la somme des superficies de chacune.

Support d’étanchéité
Elément de la construction sur lequel est appliqué directement le revêtement d’étanchéité

Surface

1. Face externe et apparente d’un corps ou d’un matériau quelconque (synonyme : parement, peau). 2. Aire, superficie d’une étendue ou d’une figure géométrique, exprimée en unités carrées de longueur : cm2, m2…
Surface annexe

Il s’agit de la surface non dédiée à l’usage principal d’une construction.
Surface habitable

La surface habitable est la surface de plancher construit, déduction faite de l’emprise des murs, cloisons, marches et cages d’escalier, gaines, et embrasures des portes et fenêtres. La surface habitable ne comprend pas les superficies des combles non aménagés, caves, sous-sols, garages, remises, terrasses, balcons, vérandas, etc. Elle ne comprend pas davantage les parties de pièces habitables dont la hauteur est inférieure à 1,80 m. (Article R 111-2 du Code de la Construction et de l’Habitation).
Surface hors-oeuvre brute (S.H.O.B.)

La surface hors-oeuvre brute correspond à la superficie de plancher développée, c’est à dire à la somme des surfaces de plancher de chaque niveau, calculée à partir du nu extérieur des murs.

Elle comprend donc les combles et sous-sols, aménageables ou non pour l’habitation ou d’autres activités, ainsi que les balcons, les loggias et les toitures-terrasses accessibles (sauf terrasses extérieures de plain-pied).
Ne sont donc pas concernées les surfaces suivantes :
– Les constructions ne formant pas de plancher tels que les pylônes, canalisations et certains ouvrages de stockage (citernes, silos) de même que les auvents formant simplement des avancées de toiture devant une baie ou une façade.
– Les terrasses non couvertes, de plain-pied avec le rez-de-chaussée.
– Les éléments de modénature tels que les acrotères, bandeaux, corniches ou marquises.
– Tous les vides, qui par définition ne constituent pas de surface de plancher, notamment ceux occasionnés par les trémies d’escaliers, d’ascenseurs, ou de monte-charges, dès lors que les justifications nécessaires figurent dans la demande d’autorisation ou sont produites dans un délai compatible avec celui prévu pour son instruction.
Ne constituent pas d’avantage des surfaces de plancher les marches d’escalier, les cabines d’ascenseur et rampes d’accès. En revanche, constitue de la surface hors oeuvre brute la partie du niveau inférieur servant d’emprise à un escalier, une rampe d’accès ou la partie du niveau inférieur auquel s’arrête la trémie d’un ascenseur.

Pour plus d’informations, voir l’article R.112-2 du code de l’urbanisme.

Surface hors-œuvre nette (S.H.O.N.)
La surface hors-œuvre nette correspond à la surface hors-œuvre brute, déductions faites des superficies de plancher hors-œuvre dont la hauteur est inférieure à 1.80 m, non closes au rez-de-chaussée ou aménagées pour le stationnement des véhicules, des locaux techniques, des combles non accessibles du fait de la fragilité du plancher ou de l’encombrement de la charpente, des caves individuelles en sous-sol sans ouverture sur l’extérieur, des toitures-terrasses, balcons et loggias, des bâtiments affectés aux récoltes, animaux ou matériel agricole ainsi que des serres de production.
En revanche, est compris comme étant aménageable dans la surface hors-œuvre nette, tout local en comble ou en sous-sol où s’exerce ou pourrait s’exercer une activité quelconque tel que : buanderie, cellier, atelier, resserres, locaux divers affectés, par exemple au rangement de matériel de loisir, de jeux ou d’équipement de sport, salles de jeux, séchoirs, vestiaire, cantine, dépôt, réserve commerciale, restaurant, salle de réunion, salle de cinéma, salle d’ordinateur, etc.
La S.H.O.N. est retenue pour les calculs au regard du C.O.S. et du P.L.D.

Pour plus d’informations, voir l’article R.112-2 du code de l’urbanisme ou bien le Memento d’Urbanisme et de Construction de « F. Lefèbvre ».
Surface pondérée

Expression désignant la surface utilisable d’un logement en y ajoutant une pondération pour les annexes (balcon, terrasse, loggia). Elle était autrefois calculée à partir de la surface utile brute, en décomposant celle-ci en zones affectées de coefficients.

Surface privative (Loi Carrez)
La surface privative concerne tous les locaux dès lors qu’ils sont en copropriété, exception faite des caves, garages, emplacements de stationnement ainsi que des lots inférieurs à huit mètres carrés. La superficie concernée est celle des planchers des locaux clos et couverts (hors balcons et terrasses) après déduction des surfaces occupées par les murs, cloisons, marches et cages d’escalier, gaines, embrasures de portes et de fenêtres ainsi que les parties de locaux dont la hauteur sous plafond est inférieure à 1.80 m.

Pour plus d’informations, consultez notre chapitre sur la loi Gilles CARREZ

Surface utile
La surface utile est obtenue en additionnant la surface habitable à la moitié des surfaces annexes réservées à l’usage exclusif de l’occupant du logement et dont la hauteur est supérieure à 1.80 m.
Surface utile brute

La surface utile brute (S.U.B.) est égale à la surface hors-œuvre nette déduction faite des éléments structuraux (poteaux, murs extérieurs, refends), et des circulations verticales (lorsqu’elles n’ont pas été déjà déduites dans la S.H.O.N.). La surface utile brute peut se décomposer en trois éléments : circulations horizontales, locaux à caractère social et sanitaire, surfaces effectivement réservées aux postes de travail (bureau, ateliers, etc.).
C’est la surface utilisée pour le calcul des surfaces locatives.

Surface utile nette
La surface utile nette (S.U.N.) est la somme des locaux nécessaires aux activités principales, des locaux annexes ou d’assistance et des locaux techniques, y compris les circulations internes de ces locaux et les emplacements des placards et des équipements fixes.
Elle est calculée à partir de la S.U.B. à partir de laquelle sont déduits, les circulations horizontales (sauf les halls d’accueil, d’attente ou d’orientation), les paliers d’étage et les sanitaires non privatifs.
Cette surface est également appelée surface de travail.

Syndic de copropriété
Personne physique ou morale à laquelle est confiée l’exécution des décisions du syndicat des copropriétaires. Depuis la loi du 10 juillet 1965, la désignation d’un syndic est obligatoire dans toutes les copropriétés. C’est l’assemblée générale des copropriétaires qui nomme le syndic à la majorité absolue. Agissant comme l’exécutant des décisions de l’assemblée, le syndic a pour principale mission la mise en application des dispositions du règlement de copropriété et des délibérations de l’assemblée générale.

Syndicat des copropriétaires
Dans un immeuble, tous les copropriétaires forment automatiquement et sans aucune formalité, le syndicat de la copropriété.
Dans un immeuble, le syndicat de la copropriété est composé de l’ensemble des copropriétaires du bâtiment. Cette collectivité est constituée automatiquement et dispose d’une personnalité civile propre, distincte de celle de chaque copropriétaire. Lorsque la copropriété est composée de plusieurs bâtiments, plusieurs syndicats secondaires peuvent coexister en plus du syndicat principal.

Le syndicat a pour principale mission de veiller à :
– la conservation de l’immeuble,
– l’administration de l’immeuble. Dans ce cadre, il décide notamment :
– du budget prévisionnel annuel,
– des travaux nécessaires au sein de la copropriété,
– des actes d’acquisition ou de vente pour le compte de la copropriété,
– de la souscription d’un prêt bancaire collectif,
– du changement de syndic,
– des modifications éventuelles au règlement de copropriété. Les décisions du conseil syndical doivent être :
– prises en assemblée générale des copropriétaires, au cours d’un vote.
– exécutées par le syndic de copropriété. Le syndicat de copropriétaires est responsable des dommages causés du fait d’un vice de construction ou d’un défaut d’entretien de l’immeuble à l’égard :
– des copropriétaires,
– du personnel qu’il emploie (gardien de l’immeuble, femme de ménage…),
– des tiers (locataires notamment).Par exemple, le retard pris par un syndicat à réparer les parties communes peut justifier sa condamnation à indemniser le propriétaire de locaux commerciaux qui s’est trouvé dans l’impossibilité de réaliser des travaux d’aménagements intérieurs et n’a pu donner ses locaux en location. La responsabilité du syndicat peut être engagée devant le Tribunal de grande instance. Le syndicat des copropriétaires a qualité pour agir en justice pour le compte de la copropriété à l’encontre notamment :
– d’un copropriétaire (non-respect du règlement de copropriété ou impayés de charges par exemple),
– d’un tiers (fournisseur, prestataire, artisan…).

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– T –

Taloché
Aspect de finition d’un enduit obtenu à l’aide d’une planche de bois.

Teck
Essence luxueuse de bois tropicaux provenant d’Afrique ou d’Asie du Sud que l’eau ne parvient pas à pourrir

Terrasson
Versant supérieur d’un comble à la Mansart. Il est généralement faiblement incliné.

Terrazolith
Revêtement de sol allégé et isolant, généralement de couleur brun rouge, constitué de ciment et de produits d’adjonction tels que le liège, la bakélite, etc.

Tirant
Tige d’acier ayant pour objet d’empêcher deux murs opposés de s’écarter, ou la charpente de pousser le haut des murs

Toiture inaccessible
Toiture qui ne reçoit qu’une circulation réduite à l’entretien normal des ouvrages d’étanchéité et d’appareils ou installations nécessitant des interventions peu fréquentes

Toiture-terrasse accessible aux piétons
Toiture-terrasse qui reçoit une circulation piétonne éventuellement assortie d’un séjour. Par séjour, on entend la présence de charges statiques autres que celles liées à la circulation.

Toiture-terrasse accessible aux véhicules
Toiture-terrasse qui reçoit une circulation et/ou un stationnement de véhicules légers ou lourds

Toiture-terrasse jardin
Toiture-terrasse qui reçoit un jardin planté

Toiture-terrasse technique
Toiture-terrasse qui reçoit une circulation due à la présence d’appareils ou d’installations nécessitant des interventions fréquentes

Toiture-terrasse végétalisée
Toiture-terrasse qui reçoit une végétation extensive

Tuile
Plaque fabriquée à partir de terre argileuse et servant à couvrir certains édifices. Il existe des tuiles plates posées à recouvrement partiel, des tuiles dites mécaniques posées à emboitement, des tuiles creuses posées alternativement avec la concavité et la convexité vers le haut, en rangée se recouvrant partiellement. Il existe aussi des tuiles en béton de ces trois formes.

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-U –

(vide)

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– V –

Vantail
Partie mobile d’une fenêtre (synonyme : ouvrant)

Versant
Surface oblique faisant partie d’une couverture

Ventilation mécanique contrôlée (VMC)
Système d’aération par extraction mécanique de l’air dans les pièces de service, les entrées d’air se faisant dans les pièces principales.

Volige
Planche longue et mince clouée sur les chevrons à la place des liteaux, pour former une surface porteuse. Indispensable pour la pose des feuilles de zinc en couverture.

Voligeage
Ensemble des voliges

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– W –

(vide)

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– X –

Xylophage

Les insectes xylophages sont des insectes parasites qui se nourrissent du bois.

Pour plus d’informations, consultez notre chapitre sur les insectes xylophages 

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– Y –

(vide)

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– Z –

Zinc
Matériau très employé sous forme de feuilles pour les couvertures à faible pente en ville, particulièrement sur les terrassons

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– # –

(vide)

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Révision : 16-08-2014.
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